Ci dessous une petite traduction "a notre façon" de ce mini reportage italien sur la GTO...
Quoi de plus difficile pour un constructeur que de construire une auto de compétition efficace sur la piste mais utilisable sur la route ?
Voici sans doute la quintessence de l'esprit d'Enzo Ferrari...la 250 GTO, née en 1962 pour terrasser ses adversaires du championnat GT (Grand Tourisme) récemment créé. Sans doute sa plus belle réussite, aucune des productions de Maranello n'est plus admirée et plus désirée.
La 250 GTO est extremement rare, construite a seulement 39 exemplaires avec des carosseries spécifiques, assemblées par des maitres artisans. Elle a dominée les courses les plus mythiques, aujourd'hui reve de collectionneurs, un exemplaire a atteint lors d'une vente aux encheres le montant de 20 Millions €.
Aprés plus de 50 ans, le mythe reste intact, avec une histoire fascinante, riche de succès.
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a la fin de la saison 1961, la federation automobile internationale a concu un reglement favorisant les GT au détriment des sports prototypes. La minimum d'auto construite pour acceder à la dénomination GT etait de 100 exemplaires. L'idée etait de refreiner les experiences extremes des prototypes en contraignant les constructeurs a travailler sur une base plus civilisée.
Enzo Ferrari profita de failles du règlement pour au contraire partir d'un des ses prototypes pour en faire une version "routière" permettant ainsi d’accéder au championnat Grand Tourisme.
Giotto Bizzarrini, l'ingenieur motoriste de Ferrari parti de ce cahier des charges pour créer un pur sang, qui pouvait etre conduit sur la route, en tenue de soirée...
la 250 GTO etait née, O signifiant Omologata. Le mythe e-était né.
Basé sur un moteur V12 de 3 litres de cylindrée developpant 300 cv alimenté par 6 carburateurs double corps, qui aujourd'hui ferait la fortune de plusieurs pompistes si il était plus courant !
La GTO d'un poids plume de 900 kg avec un carosserie toute aluminium réalisée par le maitre carossier Sergio Scaglietti, et bénéfificant de toute l'experience passée en études aérodynamiques.
Son allure générale est trés agressive, ses proportions donnent le ton, ainsi que les ouies sur la face avant ainsi que les ouies laterales...elle a une allure de squale. La que tronquée est surmontée d'un aileron, inédit pour une voiture "de série" a l'époque.
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de 1962 a 1964 elle a tout gagné, ce n'est pas les Ferrari qui a le plus de victoires, ce n'est pas la Ferrari qui est la plus puissante mais c'est La FERRARI, son archétype le plus absolue : une icone.
Pour ceux qui voudraient l'admirer direction le Musée Ferrari
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